Outre l’étude originelle de Piotroski, de nombreux backtests montre la pertinence de cette méthode de sélection d’actions.
L’implémentation n’est pas toujours la même, notamment les règles sur la taille des entreprises ou le P/B ne sont pas toujours respectées.
Une étude non datée (2010 ?) de SG Cross Asset Research :
D’autres études ne ciblent pas spécialement les Piotroski, mais les small caps. C’est une évidence de dire qu’il faut partir de petit pour pouvoir avoir une croissance de plusieurs milliers de % sur 10 ans !
L’article donne quelques chiffres :
Il compare 4 stratégies sur la période 1927 – 2005
Small value 14,7%/an
Large value 11,9%
Small value 9,5%
Large value 9,1%
La formule de Greenblatt
Greenblatt, auteur de la formule du même nom, explique bien dans l’article que les actions intéressantes sont de manière logique, celles qui sont trop petites pour que les analystes bancaires puissent passer du temps « rentable » à les étudier.
Par contre nous ne sommes pas d’accord avec le reste de l’article lorsque l’auteur écrit « les small caps ont sous performé le S&P500 61 fois en 79 ans..donc à moins que votre horizon d’investissement se compte en décades, vous devriez garder les small caps comme une portion modérée de votre portefeuille d’action ».
La remarque est simpliste, puisque elle compare l’ensemble des small caps avec l’indice. Or, des méthodes automatiques comme Piotroski sont là pour séparer le bon grain de l’ivraie, et un peu d’analyse historique et qualitative (hors chiffres) de l’action permet un choix éclairé.