En réaction à cet article qui compare les indemnités selon les entreprises http://www.ifrap.org/Indemnites-de-licenciement-le-droit-du-travail-court-circuite,1133.html?date=20090317, j’ai proposé le commentaire suivant :
Il est intéressant de constater en effet l’inégalité de traitement d’une entreprise à l’autre.
La pression illégale des syndicats n’est pas normale; cependant, il me semble que la justice se trouve quelque part entre les deux. Le temps qui sera mis à retrouver du travail n’est pas proportionnel au nombre d’années passées dans l’entreprise. Cette loi stupide revient à dire : plus vous restez dans la même entreprise, plus vous avez de chances de finir par toucher une grosse indemnité de licenciement. Cela, avec les autres rigidités françaises, pousse les employés à rester indéfiniment dans la même boite.
Il faudrait envisager autre chose, par exemple la somme de :
– une indemnité de départ fixe non négociable de l’ordre de au plus qq mois de salaire.
– le maintien de 100% du salaire par l’entreprise sur une durée qui dépendrait vaguement (mais pas trop) de l’ancienneté et aussi de la bonne santé financière de l’entreprise.
Vous dites c’est pas juste pour les grosses entreprises. Oui et non. Il est juste que lorsque une entreprise fait des bénéfices, et décide de licencier, les couts soit répartis entre le capital et le travail. De la même façon que 65% du revenu va au salaire et 35% au capital (en gros), on pourrait imaginer que si l’entreprise va économiser 100 à moyen terme en licenciant, elle reverse 30 (par exemple) aux salariés. Après tout, c’est grâce à eux que l’argent est économisé.