Éternel débat au moment de se loger, et aussi au moment de construire : proche du centre ville, d’une ville moyenne ? dans une grande ville ? A la campagne ? Ce sont des choix de vie différents
Les distances se réduisent
Grâce à internet et aux progrès technologiques, les avantages des villes disparaissent peu à peu :
par exemple, sur les loisirs vidéo, tu peux acheter des DVD à distance, regarder un film en streaming ou en Divx, utiliser ton Home Cinéma.. tout cela ne remplace pas un vrai cinéma, mais cela en réduit le besoin.
tu peux acheter en ligne beaucoup de choses, et même la nourriture si c’est un gros volume.. au 21e siècle, habiter loin des magasins et des services n’est plus rédhibitoire.
tu peux gérer ton argent en ligne, sans besoin d’agences de banques… la liste est longue.
Là ou la campagne perd..
La seule vraie différence, la chose qu’on ne peut pas « virtualiser », c’est au niveau des relations car Viber ou Meetic ne remplaceront jamais l’avantage d’être en ville, près de ses amis ou rencontres potentielles…
Mais il faut relativiser, car on oublie vite que d’un bout à l’autre de la banlieue Parisienne il faut quasiment 2h de transports… ce qui veut dire que la personne qui habite une ville de province comme Dijon, peut considérer comme amis « proches » des habitants des centres villes de Lyon ou Paris (TGV), ou un rayon de 200km alentours (autoroutes et nationales), tout autant que des banlieusards de Paris le sont entre eux.
L’aspect financier
Au niveau purement financier, les territoires ruraux sont plus sensibles aux crises immobilières et à la hausse des prix de l’essence, inéluctable dans le futur. Bien entendu, la maîtrise d’une technologie de déplacement à bas coût dans 20 ou 30 ans pourrait totalement renverser cette situation; mais pour l’instant, cela donne un avantage aux centres villes, et pour la construction, aux périphéries les plus proches (car celui qui trouve un terrain libre dans le centre ville de Bordeaux ou de Rennes, sans parler de Paris, doit avoir le portefeuille bien garni).
De plus, habiter trop loin de son lieu de travail a un cout élevé, en entretien de voiture et en carburant. Ce surcoût atteint souvent 200 euros par mois pour un éloignement de 30 kilomètres : autrement dit, tu achètes ton terrain moins cher, mais tu payes chaque mois plus en frais cachés (et perdus !): si tu as les moyens, mieux vaut habiter le plus près possible de ton travail, quitte à faire une croix temporairement sur une chambre ou un beau jardin.
L’influence d’internet sur le futur
Qui dit construction immobilière, dit une maison pour longtemps (ou pour la plus value à moyen terme). Dans tous les cas, il faut prévoir comment les grandes tendances de notre siècle vont affecter les densités de peuplement, et la demande immobilière aux différents endroits.
Peu à peu, les actifs, puis les entreprises qui créent des emplois donc les petites et moyennes, vont migrer vers les banlieues « semi rurales » proches des villes. L’omniprésence d’internet et du télétravail rend cela possible.
D’ici 2050, dans les centres, ne resteront que les riches, les vieux et les HLM. C’est une simplification, mais c’est l’idée. La lenteur de cette évolution, qui a un peu commencée et va se poursuivre dans les décennies à venir, permettra d’éviter un crash immobilier brutal..
Ce qui est rassurant, c’est qu’il n’y a plus de terrains dans les centres villes. Donc tu peux construire sans crainte.